jeudi 11 février 2010

Gardez un coin de prairie dans votre jardin


Vous pouvez vous rendre sur ce site pour lire un article intéressant sur ce thème :

http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-article/rubrique-98


Je voulais aussi vous faire part d'une petite expérience que je vais mener ce printemps.
J'ai acheté des graines de plantes sauvages mellifères, les ai semé aujourd'hui en serre chaude, et vais les mettre en place dès que les dernières gelées seront derrière nous.

Ces plantes sont tout à fait esthétiques et peuvent intégrer notre jardin.

Je vous présenterai au fur et à mesure de leur développement mon expérience sur ce thème.
L'objectif étant de produire des plantes mellifères d'interêt ornemental, pour l'embellissement de nos massifs.

dimanche 6 décembre 2009

Bashung , l'apiculteur


Je viens de découvrir que Bashung avait chanté uns chanson sur l'apiculteur, dont voiçi le lien sur You tube

vendredi 21 août 2009

Une beehaus dans son jardin à Londre


"Pour parer à une baisse continue de la population apicole au Royaume-Uni, les autorités se mobilisent pour renverser la tendance.


Devant une population apicole qui ne cesse de décroître de manière drastique, les autorités britanniques ont décidé d’employer les grands moyens. A l’instigation de la Natural England, l’agence publique qui conseille le gouvernement en matière d’environnement, l’opération « ruche en ville » a été lancée. Jardins, balcons et toits-terrasses citadins seront envahis par de drôles de coffres plastiques, qu’on aurait préféré en matériau naturel, estampillés Beehaus (maison des abeilles). Une véritable ruche loft : les concepteurs ont tenu à ce que ces dames soient à l’aise et ont donc prévu des pièces à vivre spatieuses." lien


lundi 22 juin 2009

La saison avance

La saison avance Depuis début mai je n'ai pas alimenté mon site.
Ce ne sera pas encore aujourd'hui que je vais le faire, mais je promets de le faire cette semaine !
En fait j'ai repris mon activité professionnelle principale début mai, et j'ai la tête dans le guidon depuis cette date.
Maintenant tout rentre dans l'ordre et je vais pouvoir communiquer un peu plus sur ma passion, l'apiculture.
Alors à bientôt.

mardi 7 avril 2009

L'emplacement du rucher

Est-ce que le choix de l'emplacement des ruches est un élément à prendre en compte dans l'appréciation de la durabilité de nos pratiques ?



  • emplacement du rucher par rapport à son lieu d'habitation :
  • La première conséquence liée à cette distance qui sépare le lieu d'habitation de l'apiculteur à celui de ses abeilles se sont les déplacements.
    Comme les apiculteurs qui se déplacent à vélo pour visiter leur rucher ne sont pas légion je pense (moi-même je me déplace très rarement vers mes ruchers à vélo ! dès qu'il y a des choses à transporter, c'est délicat), réduire ses déplacements doit être un objectif.


Mes ruches sont placées sur 3 ruchers différents. Le tour est de 20 km environ. Sachant qu'au printemps les visites sont quasi journalières, cela fait 600km dans le mois.
Pas très durable direz-vous !! et vous avez raison.

Alors que faire ?


Très simplement, tout réunir sur un seul rucher et choisir un emplacement proche de chez soi.
Pour les opérations qui demandent beaucoup d'interventions comme l'élevage de reines, utiliser sont jardin !.



  • emplacement du rucher par rapport aux ressources en nectar et pollen
Evidemment, l'apiculteur va choisir son emplacement par rapport à la richesse floristique du lieu, pour s'assurer une récolte en quantité et qualité.
Pour illustrer mon propos, je vais utiliser un cas d'école, même si dans la réalité, les choses ne sont pas aussi tranchées :





Un apiculteur hésite entre un champs de colza très mellifère, qui va recevoir à coup sûre un traitement fongicide (pas mortel pour les abeilles) pendant la floraison et une zone de bocage où la biodiversité est très élevée mais la quantité de nectar et de pollen moins abondante que celle du champs de colza.




Que choisir ?


Dans le premier cas c'est une récolte assurée, mais du miel pas très bio (!), dans le second un très bon miel, mais une récolte certainement plus aléatoire.


A court terme, on aurait tendance à privilégier l'aspect économique , c'est à dire la quantité de miel produite plutôt que la qualité, dans la mesure où cette qualité n'est pas valorisée économiquement.




Mais, à mon avis, ce calcul est mauvais à moyen terme :


- même si le produit phytosanitaire ne fait pas mourrir les abeilles lors du butinage qu'en est-il de leur survie l'hiver lorqu'elles consomment du miel et du pollen de ce même colza ?.


Il semble de plus en plus vrai que nos abeilles survivent mieux en zone où l'agriculture est moins intensive, plus "naturelle".


Alors à moyen terme, même d'un point de vu strictement économique ,l'apiculteur a peut être intérêt à ne pas choisir le champs de colza.


D'autre part, je suis convaincu que nous apiculteurs, avons tout intérêt à viser un niveau de qualité élevé de nos miels avec une traçabilité irréprochable de nos pratiques pour espérer mieux valoriser notre production.





Je suis peut être de nature trop optimiste, mais quand on sait que le contexte apicole français est le suivant :


- fort déficit de production : importation de 50 % de nos besoins en miel


- mise en cause des pesticides dans l'extinction des insectes pollinisateurs


- forte médiatisation autour de l'abeille et de son rôle majeur dans la biodivesrité, la production de denrées alimentaires (fruits, légumes ....)


n'avons-nous pas intérêt à montrer aux consommateurs, que nous prennons aussi les choses en main et que le miel que nous produisons reflète dans sa qualité, notre engagement à protèger les abeilles, favoriser la biodiversité, soutenir une filière apicole en difficulté............................




En d'autres termes, notre miel doit reflèter notre engamenet dans une filière apicole durable.


Nous avons tous à y gagner.




Qu'en pensez-vous ?











vendredi 3 avril 2009

Le choix d'une ruche

Il n'y parrait peut-être pas à première vue, mais le choix d'un matériaux plutôt qu'un autre n'est pas sans conséquence sur la durabilité.
Je m'explique :
- Est-ce que le bois est un matériaux plus durable que la plastique ?
En effet, aujourd'hui les apiculteurs ont le choix.
Dans le catalogue Iko. une ruche complète en bois avec une hausse et tous les cadres cirés coûte 112 € TTC alors qu'une même ruche en plastique toute équipée coûte au maximum 110€ TTC au prix détail.
De plus il est probable que la ruche plastique ai une durée de vie supérieure.
Donc d'un point de vue strictement économique, si j'achète mes ruches "clé en main", je pencherai putôt pour le plastique.

Mais, le bois est plus durable que le plastique, car le plastique c'est du pétrole, alors que le bois c'est renouvelable, ça capte du CO2 et sela fait fonctionner la filière bois Française (si la ruche bois est fabriquée en France : pas évident !!).
Du point de vue de la durabilité, il est vrai que je pencherai plutôt pour le bois, même si la réponse n'est pas si évidente lorsque j'achète ma ruche clé en main.

Par contre, je pense que la question ne se pose plus si je peux fabriquer moi-même mes ruches.
J'achète le bois localement, ce bois n'a pas été transporté d'un bout à l'autre de la planète et ce commerce profite à des locaux, ce qui est bon pour la durabilité !.

Qu'en pensez-vous ?

mercredi 1 avril 2009

Quelle espèce d'abeille utiliser ?




Choisir la race abeille noire locale, est-il plus durable que de choisir l'abeille buckfast ?


Tant que la race choisie n'entraine pas un appauvrissement génétique des races locales, inféodées au territoire, pourquoi ne pas utiliser une race introduite.

Pourtant, j'ai l'intime conviction que la race utilisée par l'apiculteur (si elle est différente de la race locale) tendra à faire disparaitre petit à petit l'espèce locale, et que par ses choix de race utilisés dans ses ruchers, l'apiculteur participe donc en quelque sorte à une modification des équilibres naturels.

Cependant, n'y a t'il pas longtemps que notre espèce locale n'existe plus vraiment depuis le temps que nous importons des abeilles d'autres régions, voir souvent d'autre pays ?.

Quelqu'un a t'il connaissance d'une étude scientifique portant sur la qualité des populations sauvages d'abeilles, de leur évolution ?

Alors, le choix d'une race d'abeille a t'il un impact sur la durabilité de l'apiculture ? qu'en pensez-vous ?

photos extraites des sites :http://essaim.76.free.fr et www.laclemonie.ch