mercredi 1 avril 2009

Quelle espèce d'abeille utiliser ?




Choisir la race abeille noire locale, est-il plus durable que de choisir l'abeille buckfast ?


Tant que la race choisie n'entraine pas un appauvrissement génétique des races locales, inféodées au territoire, pourquoi ne pas utiliser une race introduite.

Pourtant, j'ai l'intime conviction que la race utilisée par l'apiculteur (si elle est différente de la race locale) tendra à faire disparaitre petit à petit l'espèce locale, et que par ses choix de race utilisés dans ses ruchers, l'apiculteur participe donc en quelque sorte à une modification des équilibres naturels.

Cependant, n'y a t'il pas longtemps que notre espèce locale n'existe plus vraiment depuis le temps que nous importons des abeilles d'autres régions, voir souvent d'autre pays ?.

Quelqu'un a t'il connaissance d'une étude scientifique portant sur la qualité des populations sauvages d'abeilles, de leur évolution ?

Alors, le choix d'une race d'abeille a t'il un impact sur la durabilité de l'apiculture ? qu'en pensez-vous ?

photos extraites des sites :http://essaim.76.free.fr et www.laclemonie.ch






La semaine du développement durable : du 1 au 7 avril 2009



Le terme de développement durable a été formulé pour la première fois fin 1986 avec pour définition : un développement qui répond aux besoins ds générations présents sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs .


Aujourd'hui, cette notion est entrée dans les moeurs : nous pouvons nous en convaincre en voyant qu'il existe un ministère de l'Ecologie et du développement durable.
Elle est bien concernée également par le débat public et semble faire consensus.
Le titre du rapport SADDIER n'est-il pas 'pour une filière apicole durable".

Aujourd'hui nous pouvons adopter deux postures :
  1. Soit nous laissons faire et l'actuelle extinction des insectes pollinisateurs en est peut être le résultat
  2. soit nous agissons
  • à notre niveau : adoptons un comportement plus responsable, consommons de manière plus responsable, instruisons-nous et parlons en autour de nous.
  • au niveau collectif : agissons auprès de nos élus, auprès du gouvernement, au sein de nos entreprises, de nos administrations. Trouvons des solutions ensembles, innovons.....

Je vous propose que nous échangions sur des aspects concrets de l'apiculture.
Evidemment, les apiculteurs sont biens placés pour parler de leur activité, mais je pense que tout citoyen peut avoir un avis sur le sujet.

Le fil conducteur de nos échanges devra donc toujours se situer sur le plan des actions que les apiculteurs peuvent entreprendre à leur niveau et au niveau collectif pour tendre vers une apiculture plus durable.



(photo extraite de http://www.web-libre.org/)