
dimanche 6 décembre 2009
Bashung , l'apiculteur

vendredi 21 août 2009
Une beehaus dans son jardin à Londre

lundi 22 juin 2009
La saison avance
Ce ne sera pas encore aujourd'hui que je vais le faire, mais je promets de le faire cette semaine !
En fait j'ai repris mon activité professionnelle principale début mai, et j'ai la tête dans le guidon depuis cette date.
Maintenant tout rentre dans l'ordre et je vais pouvoir communiquer un peu plus sur ma passion, l'apiculture.
Alors à bientôt.
mardi 7 avril 2009
L'emplacement du rucher
Est-ce que le choix de l'emplacement des ruches est un élément à prendre en compte dans l'appréciation de la durabilité de nos pratiques ?
- emplacement du rucher par rapport à son lieu
d'habitation :
- La première conséquence liée à cette distance qui sépare le lieu d'habitation de l'apiculteur à celui de ses abeilles se sont les déplacements.
Comme les apiculteurs qui se déplacent à vélo pour visiter leur rucher ne sont pas légion je pense (moi-même je me déplace très rarement vers mes ruchers à vélo ! dès qu'il y a des choses à transporter, c'est délicat), réduire ses déplacements doit être un objectif.
Alors que faire ?
- emplacement du rucher par rapport aux ressources en nectar et pollen
Pour illustrer mon propos, je vais utiliser un cas d'école, même si dans la réalité, les choses ne sont pas aussi tranchées :
Un apiculteur hésite entre un champs de colza très
mellifère, qui va recevoir à coup sûre un traitement fongicide (pas mortel pour les abeilles) pendant la floraison et une zone de bocage où la biodiversité est très élevée mais la quantité de nectar et de pollen moins abondante que celle du champs de colza.
Que choisir ?
Dans le premier cas c'est une récolte assurée, mais du miel pas très bio (!), dans le second un très bon miel, mais une récolte certainement plus aléatoire.
A court terme, on aurait tendance à privilégier l'aspect économique , c'est à dire la quantité de miel produite plutôt que la qualité, dans la mesure où cette qualité n'est pas valorisée économiquement.
Mais, à mon avis, ce calcul est mauvais à moyen terme :
- même si le produit phytosanitaire ne fait pas mourrir les abeilles lors du butinage qu'en est-il de leur survie l'hiver lorqu'elles consomment du miel et du pollen de ce même colza ?.
Il semble de plus en plus vrai que nos abeilles survivent mieux en zone où l'agriculture est moins intensive, plus "naturelle".
Alors à moyen terme, même d'un point de vu strictement économique ,l'apiculteur a peut être intérêt à ne pas choisir le champs de colza.
D'autre part, je suis convaincu que nous apiculteurs, avons tout intérêt à viser un niveau de qualité élevé de nos miels avec une traçabilité irréprochable de nos pratiques pour espérer mieux valoriser notre production.
Je suis peut être de nature trop optimiste, mais quand on sait que le contexte apicole français est le suivant :
- fort déficit de production : importation de 50 % de nos besoins en miel
- mise en cause des pesticides dans l'extinction des insectes pollinisateurs
- forte médiatisation autour de l'abeille et de son rôle majeur dans la biodivesrité, la production de denrées alimentaires (fruits, légumes ....)
n'avons-nous pas intérêt à montrer aux consommateurs, que nous prennons aussi les choses en main et que le miel que nous produisons reflète dans sa qualité, notre engagement à protèger les abeilles, favoriser la biodiversité, soutenir une filière apicole en difficulté............................
En d'autres termes, notre miel doit reflèter notre engamenet dans une filière apicole durable.
Nous avons tous à y gagner.
Qu'en pensez-vous ?
vendredi 3 avril 2009
Le choix d'une ruche
Je m'explique :
- Est-ce que le bois est un matériaux plus durable que la plastique ?
En effet, aujourd'hui les apiculteurs ont le choix.
Dans le catalogue Iko. une ruche complète en bois avec une hausse et tous les cadres cirés coûte 112 € TTC alors qu'une même ruche en plastique toute équipée coûte au maximum 110€ TTC au prix détail.
De plus il est probable que la ruche plastique ai une durée de vie supérieure.
Donc d'un point de vue strictement économique, si j'achète mes ruches "clé en main", je pencherai putôt pour le plastique.
Mais, le bois est plus durable que le plastique, car le plastique c'est du pétrole, alors que le bois c'est renouvelable, ça capte du CO2 et sela fait fonctionner la filière bois Française (si la ruche bois est fabriquée en France : pas évident !!).
Du point de vue de la durabilité, il est vrai que je pencherai plutôt pour le bois, même si la réponse n'est pas si évidente lorsque j'achète ma ruche clé en main.
Par contre, je pense que la question ne se pose plus si je peux fabriquer moi-même mes ruches.
J'achète le bois localement, ce bois n'a pas été transporté d'un bout à l'autre de la planète et ce commerce profite à des locaux, ce qui est bon pour la durabilité !.
Qu'en pensez-vous ?
mercredi 1 avril 2009
Quelle espèce d'abeille utiliser ?


photos extraites des sites :http://essaim.76.free.fr et www.laclemonie.ch
La semaine du développement durable : du 1 au 7 avril 2009

Le terme de développement durable a été formulé pour la première fois fin 1986 avec pour définition : un développement qui répond aux besoins ds générations présents sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs .
Aujourd'hui, cette notion est entrée dans les moeurs : nous pouvons nous en convaincre en voyant qu'il existe un ministère de l'Ecologie et du développement durable.
Elle est bien concernée également par le débat public et semble faire consensus.
Le titre du rapport SADDIER n'est-il pas 'pour une filière apicole durable".
Aujourd'hui nous pouvons adopter deux postures :
- Soit nous laissons faire et l'actuelle extinction des insectes pollinisateurs en est peut être le résultat
- soit nous agissons
- à notre niveau : adoptons un comportement plus responsable, consommons de manière plus responsable, instruisons-nous et parlons en autour de nous.
- au niveau collectif : agissons auprès de nos élus, auprès du gouvernement, au sein de nos entreprises, de nos administrations. Trouvons des solutions ensembles, innovons.....
Je vous propose que nous échangions sur des aspects concrets de l'apiculture.
Evidemment, les apiculteurs sont biens placés pour parler de leur activité, mais je pense que tout citoyen peut avoir un avis sur le sujet.
Le fil conducteur de nos échanges devra donc toujours se situer sur le plan des actions que les apiculteurs peuvent entreprendre à leur niveau et au niveau collectif pour tendre vers une apiculture plus durable.
(photo extraite de http://www.web-libre.org/)